Collaborations, productions

Zone Pavillonnaire
de Sarah Brown, Julien Clauss, Emma Loriaut


ZONE PAVILLONNAIRE

Zone pavillonnaire est un dispositif de création sonore in situ. Les lieux sont choisis pour leur résonance. La captation vidéo des premiers tests, effectués à Eygalayes et sous le Point Sublime dans les gorges du Verdon, donne un aperçu de la maniabilité du pavillon et des expériences sonores potentielles.

ZP est un projet imaginé par Sarah Brown, Julien Clauss, Karen Dermineur, Marika Dermineur, Michèle Lision, Emma Loriaut.
Réalisé par Sarah Brown, Julien Clauss, Emma Loriaut.
Co-production Désert Numérique - Cycliq, avec le soutien du CNC - DICREAM

Vidéo réalisée par Sarah Brown, 2019
Sons et texte: Julien Clauss et Emma Loriaut




https://108mhz.wordpress.com/zone_pavillonnaire/
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Sarah Brown, Julien Clauss, Emma Loriaut


MZP
de Sarah Brown, Julien Clauss, Emma Loriaut


Modulation en Zone Pavillonnaire est né de la rencontre des artistes Julien Clauss, Marika Dermineur, Karen Dermineur, Michèle Lision, Emma Loriaut-Clauss et Sarah Taurinya, liant pratique radiophonique et sonore, pratique stream et internet, à une sensibilité pour les espaces naturels, les contextes atypiques et non formatés. MZP s’inspire directement de Modulation, hybridé avec d’autres formes de transmission sonore.

Modulation en Zone Pavillonnaire est une œuvre de plein air qui associe la micro-radio de Modulation à une diffusion sonore longue portée via un ou des pavillons et une diffusion par internet.
En tant qu’instrument, MZP hybride trois techniques de transmission sonore et s’étend à l’échelle d’un site – naturel ou architectural – qui devient sa caisse de résonance.
MZP est à la fois un dispositif, une performance et une expérience esthétique relationnelle. Il transforme les rapports habituels entre musiciens, auditeurs, paysage et déplacement.

MZP a été développé à la Ferme du Faï (Hautes-Alpes) en juillet 2017, avec l’aide du DICREAM / CNC, à l’issue des rencontres pluridisciplinaires .ORG.
Le pavillon mobile de MZP a été construit en août-septembre 2019, il en découle le projet ZP.
MZP a été co-produit par les associations Cycliq et Désert Numérique, en partenariat avec ?-node (association Circulaire), la Ferme du Faï (association Villages des Jeunes), et l’association La Montagne qui Chante.
https://108mhz.wordpress.com/modulation-en-zone-pavillonnaire/
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Sarah Brown, Julien Clauss, Emma Loriaut


Radioscape
de Nicolas Montgermont



Radioscape de Nicolas Montgermont a bénéficié du soutien du fonds SCAN de la Région Rhône Alpes. Production portée par Artkillart en co-production avec Désert Numérique et Rurart.


« Radioscapes » est une édition qui propose d'observer un paysage électromagnétique.

Cette édition sur disque vinyle propose un catalogue sonore et visuel des ondes radioélectriques présentes dans nos environnements. Grâce à un processus numérique et à un procédé d'enregistrement systématique, les signaux hertziens naturels et artificiels sont retranscrits en son et image sur un disque vinyle. Les deux faces du vinyle correspondent à deux paysages sonores électromagnétiques : un paysage capté en zone urbaine (Malakoff) au bord du périphérique francilien, et un paysage capté en zone rurale (Bresseuil) en pleine campagne. Le texte d'un astrophysicien accompagne l'édition pour mettre en perspective cet objet. L'édition comporte une impression, un livret contenant les textes et une documentation, qui accompagnent un disque vinyle imprimé.

L'édition « Radioscapes » repose sur un dialogue inédit entre l'analogique et le numérique. Si le support final (vinyle) et le phénomène physique initial (spectre électromagnétique) sont analogiques, le processus de réalisation est nécessairement numérique : l'enregistrement du spectre capté et sa transcription sonore et visuelle reposent sur des technologies associant différents logiciels et langages de programmation (pure data, python, gqrx, processing) avec la technique de SDR (Software Defined Radio); la synchronisation entre le picture disc (image imprimée) et le son gravé sur le vinyle repose, quant à elle, sur une technique inédite de pilotage numérique de l'enregistrement et de la gravure, unique en son genre, et mise au point spécialement pour cette édition hybride.


« Radioscapes » fait intervenir un grand nombre de compétences : Conception, réalisation artistique, traitement des données et composition : Nicolas Montgermont, d'après une idée originale de Cécile Beau et Nicolas Montgermont ; Rédaction scientifique Éric Chassefière (astrophysicien), traduction : Harold Schellinx ; Mixage : Yann Leguay ; Ingénierie vinyle : Flo Kaufmann ; Graphisme : Jean-Baptiste Parré.


« Radioscape » est le résultat d'une collaboration et d'une co-production menée par les éditions Art Kill Art, en partenariat avec Rurart et Désert Numérique.



https://nimon.org/radioscape.php
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Nicolas Montgermont


Détours
Événement


Direction artistique: Carte blanche a Désert Numérique et Lynn Pook. Production: la Maison de la Tour / le Cube et le réseau des centres d'art sud Drôme. Médiation: l'Office. Graphisme de la carte: Yannis Frier. Régie son et enregistrements audio: Chris Chanet et Alex Burdet. Pret technique: Délices Dada. Membres du réseau des Centres d'art sud Drôme associés a cet événement: Château des Adhémar (Montélimar), Association Les Enfants du Facteurs (Grignan), Galerie Angle (Saint-Paul-Trois-Chateaux), Centre d'art contemporain de Saint-Restitut, La Maison de la Tour (Valaurie). Soutenu par: le Conseil régional de Rhône-Alpes, le Conseil départemental de la Drôme et les villes de Grignan et Valaurie.

Détours: avec les oeuvres de Jean-François Blanquet, Dardex, Vincent Epplay, Caroline Fontana, Lynn Pook, Tomoko Sauvage.Détours est un événement artistique qui relie les centres d'art du sud Drôme, un circuit en car avec des performances sonores et audio-visuelles pendant les trajets, un concert et des installations à certaines escales, et une visite guidée des centres d'art du parcours.



Site : http://detournumerique.com/
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PROGRAMMATION DU CIRCUIT DÉTOURS:


Trafic de données | Performance sonore, 2015
Jean-François Blanquet




L'artiste interprète des textes écrits par plusieurs entités numériques indépendantes qui parsèment les réseaux : des algorithmes dotés d'intelligence, capables de s'auto-programmer, nourris d'un flux incessant de données issues du volontariat humain. Des textes, dont parfois le cryptage a été difficile à décoder. Des textes qui parlent de rentrer en contact avec les humains. Des réflexions qui pourraient signifier qu'une deuxième civilisation est en train de s'installer à côté de la leur et menace leur réalité. Une civilisation nourrie de l'analyse de l'humain dont l'ardeur à connaître est exponentielle.

Jean-Francois Blanquet cherche dans l'empilement, la permutation, le débordement et le brouillage, une ré-écriture des médias, qui sont à notre disposition. Il travaille avec des objets trouvés ou de seconde main. Il fabrique, modifie et détourne des textes, des outils image et son, pour en faire des machines plus ou moins bien contrôlables. Il y a suffisamment de média en circulation pour s'y pencher et en explorer les richesses dans l'expérience du remix. http://cromix.free.fr/


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Fabrique du consentement | Performance audio-visuelle, 2013
Vincent Epplay




Détendez-vous... Vos paupières sont lourdes... Lourdes comme du plomb... Laissez la musique reprendre possession de votre esprit et de tout votre corps... Cette Une tentative de reconversion par la musique de plusieurs méthodes d'hypnose, interprétées à l'origine par les Maîtres du genre, vise à plonger les auditeurs dans une expérience de simulation hypnotique par le biais du son et de l'image. Entrer dans de nouvelles dimensions et connaître un véritable apaisement afin d'échapper à la 'fabrique du consentement' et d'approcher de nouvelles réalités...

Vincent Epplay, plasticien/musicien, élabore depuis le début des années '90, un travail d'expérimentation à partir d'une pratique indissociée des arts visuels et de la musique. Son travail propose des situations d'écoute, d'amplification sonore et visuelle à travers la réalisation de parcours ou d'espaces d'immersions. Les notions d'usage et d'implication du spectateur/auditeur sont les préoccupations que l'on retrouve dans plusieurs de ses projets. Depuis une dizaine d'années il se produit régulièrement en concert, en solo ou en collaboration avec d'autres artistes, dans différents festivals en Europe. http://www.viplayland.net


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Chroniques souterraines - Séance d'écoute, 2010-2015
Caroline Fontana




Trois femmes se réfugient dans une grotte. Le quotidien d'une vie sous roche, à l'abri des ondes artificielles. Adaptation réalisée à partir de l'oeuvre originale 'Zone blanche', produite par Arte Radio.

Caroline Fontana vit dans la Drôme, et réalise des documentaires radiophoniques et ethnographiques depuis 2010. Ethnologue de premier métier, son travail sonore s'est développé à partir d'une pratique de l'entretien enregistré. Elle explore depuis quelques années les relations de l'homme à la nature et au sauvage.

http://uneterrepourlesehs.org
http://www.robindestoits.org

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Waterbowls - Concert, 2010 - 2015
Tomoko Sauvage




L'artiste nous transporte dans un univers sonore suspendu et aquatique, généré par ses waterbowls, un instrument de musique qu'elle a créé à partir de bols en porcelaine, d'eau et d'hydrophones. Elle nous propose un concert inspiré de l'atmosphère lumineuse et singulière de l'oeuvre d'Ann Veronica Janssens dans la Chapelle Saint-Vincent.
Hydrophones : Aquarian Audio. Bols en porcelaine : La Pommerie / Le CRAFT.

Tomoko Sauvage, musicienne/artiste sonore japonaise installée à Paris, travaille depuis plusieurs années avec des waterbowls composés d'hydrophones (des micros sous-marins) plongés dans des bols en porcelaine, de tailles variées, remplis d'eau. Les gouttes, les vagues et les bulles avec lesquelles elle joue résonnent dans les bols et provoquent des feed-back (larsen), formant des drones ondulants et des harmoniques naturels au gré de la résonance du lieu. Cette trame électro-aquatique tient un équilibre délicat entre contrôle et aléa, ordre et désordre, éphémère et répétition... Son travail se réalise dans des formes variées : performances de longue durée, installations sonores, compositions aux collaborations musicales et chorégraphiques. http://o-o-o-o.org


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Refonte | Installation, 2014
Dardex




Pointes de lances et d'armes rudimentaires, de différentes tailles et alliages, réalisées à partir de différents matériaux récupérés sur des déchets d'équipements électriques et électroniques. Entre archéologie contemporaine et geste anachronique, Ces armes proposent une refonte de nos sociétés industrielles, une évocation post-futuriste nous rappelant la fragilité de nos systèmes et l'implication guerrière de l'Humanité.

Le collectif Dardex a été fondé en 2003 par Quentin Destieu et Sylvain Huguet alors étudiants à l'École supérieure d'art d'Aix-en-Provence. Explorant les médias actuels, ils développent en collaboration avec différents artistes et chercheurs des installations et des performances multimédia, utilisant l'interactivité et le jeu. Leur stratégie artistique est axée sur des idées d'appropriation et de détournement de matériaux existants. Leur travail questionne un monde saturé par les médias et la technologie, explorant les frontières et les relations entre technologie et culture populaire. http://dardex.free.fr


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À Fleur de peau | Installation, 2003
Lynn Pook




Cette oeuvre audio-tactile propose de vivre une expérience déroutante, mêlant le sonore au tactile. Votre corps devient le lieu privilégié d'une expérience intime, sensible et éphémère. Une composition sonore spatialisée décrit des trajectoires vibrantes à même le corps, qui se trouve comme sculpté par les sons.
L'installation se vit sous forme de séance pour 1 à 2 personnes toutes les 20 minutes.

Plasticienne franco-allemande, Lynn Pook est installée dans la Drôme. Elle a étudié la danse, la sculpture, les arts et médias à Paris, Berlin et Karlsruhe (ZKM). La pratique de Lynn prend racine dans l'observation du corps, de l'individu et de ses perceptions. De ses recherches, naissent des dispositifs intimistes interrogeant les modes et les systèmes d'échange entre le spectateur et l'objet, entre un individu et son environnement. Depuis 2003, Lynn s'intéresse plus particulièrement au toucher, par un contact sonore explorant la dimension vibratoire et tactile du son. http://www.lynnpook.net


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Et la visite des centres d'art du sud de la Drôme:
Centre d'art contemporain - Château des Adhémar, Montélimar
Angle art contemporain, Saint-Paul-trois-châteaux
Centre d'art contemporain, Saint-Restitut



Drone Tone
Performance de Alejo Duque / Cyrille Henry



Drone Tone de Alejo Duque et Cyrille Henry a bénéficié du soutien du fonds SCAN de la Région Rhône Alpes et du DICRéAM (2014). Production portée par Désert Numérique (26), co-production La Muse en Circuit.

« DRONE TONE » est une performance dont les instruments de musique sont des appareils volants télécommandés, équipés de capteurs embarqués et arrangés de manière a produire une gamme de sons de timbres, nature et techniques différents. L'exécution (ou l'interprétation) de cette performance pourra reposer sur des modélisations de vols faisant office de partitions musicales.
Pendant la performance, trois avions diffuseront le son et la vidéo provenant d'un microphone et d'une caméra embarqués. Ainsi, les publics seront en mesure d'entendre et de voir au travers des yeux du « drone », et le dispositif leur permettra de se voir vus en temps réel par le drone, a la manière d'une mise en abîme.
La dimension artistique du projet repose sur le détournement musical d'une arme sophistiquée, qui soulève des questions éthiques et politiques. Aussi la performance pourra-t-elle être accompagnée d'une discussion publique.

Q/Could you give an insight about the next step DroneTone. Why is it important to 'sonify' drones?

A/I wouldn't say is _important_ to sonify drones. I bet there will be soon a 'new' media artwork re-enacting Stockhausen's Helicopter Quartet done with so called 'drones' (quadcopters or the like) at the next Ars Electronica.

What is important is to first acknowledge the victims of such coward technology. 3000 in Pakistan only. Becoming aware that is not just gadgets or toys for the rich but that governments sought to enforce their policing&control use along their commercial use.

It is important to learn about the vulnerabilities of such technologies and keep alive or basic will to resist. Even with simple stones. Even if it's just a gesture or a poetic statement.

Both space travel and the military-enterntainment complex have the V2 rocket at the core, as a common place. Best described by Thomas Pynchon on his novel The Gravities Rainbow as device capable of breaking the sound barrier. A blast that arrived first then the sound will break in. It's predecessor had the high pitch sound we have heard so many times on movies from the WWI. Is the drone to become soundless like the remote controlled UAV killing people thousands of kilometers away.

A glider gives us the chance to create some traces up in the air, simply adding loose tape will generate whistling sounds that could entertain an outdoor listening experience at dusk. So often we understand things basically throw sound, this time we will reflect on telecontroled and automated technologies based on homemade designs. A flying instrument that will be the next summer exploration and perhaps we will end up allowing our friends to throw tomatoes, potatoes or the like.. not to us, but to the resembling 'drones' and their tones.

Q/ Why do you find it important that artist and people deal with those 'unmanned aerial vehicle'? Is the performance BDDWS & DronteTone deliberately low tech?

A/ Yes, thats a good read, both are purposely poor, low, cheap and even dirty because is from the ground that we could reclaim our freedoms. Not on some online petition or via a hashtag or a 'like' button. Those are nothing more than placebos for a dormant society.






https://github.com/alejoduque/dronetones/wiki/Drone-Sound
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Alejo Duque

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Cyrille Henry


Atelier UHF
de RYBN


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RYBN


Isotropie de l'ellipse tore
Installation de Julien Clauss
Co-production


Devant nos yeux et à notre contact,

Isotropie de l'ellipse tore de Julien Clauss a bénéficié du soutien du fonds SCAN de la Région Rhône Alpes (2012). Co-production portée par Désert Numérique (26).
- Voir crédits plus bas. -

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Diffusions:
Exposition du 2 juin au 21 juillet 2013
Les Églises - Centre d'art contemporain de la ville de Chelles.
Vernissage 1er juin

Destinée à des architectures religieuses ou singulières par leurs dimensions, Isotropie de l'ellipse tore circulera et sera activée dans d'autres sites. Ce projet est notamment retenu dans le cadre de la programmation Marseille-Provence 2013.

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Description:
Isotropie de l'ellipse tore met en tension une sculpture monumentale en bois et une composition sonore cyclique qui emplit et désemplit l'espace. Ce dialogue crée un environnement plastique qui vient répondre au site qui le reçoit. Le son circule dans le bâtiment et la structure, traçant une trajectoire perçue physiquement par les auditeurs.

Devant nos yeux et à notre contact, le tore devient simultanément sculpture, lieu et mobilier. Sans se fixer sur aucune de ces modalités, il compose un temps suspendu avec la circulation d'une vibration qui traverse inlassablement l'église et le corps des visiteurs. Sa présence tour à tour imposante et sous-jacente nous laisse le temps et l'espace de coéxister, avec ce que sa consistance renvoie à chacun.

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Conception : Julien Clauss
Création sonore et spatialisation : Julien Clauss et Charles Bascou
Structure en bois :
- Conception : Julien Clauss, Emma Loriaut, Jean Louis Loriaut
- Réalisation : Jean Louis Loriaut
- Diffuseur central : Société Apples

Production Déléguée : Seconde Nature
Co-production : Désert Numérique (26), Arcadi, GMEM (CNCM Marseille)

Avec le soutien de la Fondation Vasarely et de la Chartreuse-CNES
Le projet bénéficie de l'aide de la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques.

Avec la participation du Ministère de la Culture et de la Communication, de la Région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, du CNC DICRéAM et du fonds SCAN de la Région Rhône-Alpes.
Sponsor du projet : Reckhorn (www.reckhorn.com)
Le projet a bénéficié d'une résidence de recherche à l'IMéRA (Institut méditerranéen de recherches avancées) en partenariat avec le CNRS (laboratoire de neurobiologie de la cognition).

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Julien Clauss